Dernières reconnaissances dans la vallée du Gave de Pau
Au lever du jour, depuis les rives du Gave de Pau, les premières
lueurs éclairaient timidement les sommets alentours, le Cabaliros
(2334 m) ou encore le Pic de Léviste (2464 m) au fond de la petite
vallée d’Isaby, laissant poindre l’espoir d’une très nette
amélioration. Mais rapidement, des volutes de nuages blancs puis
gris ont rapidement envahi le ciel, sans doute renforcés par
l’humidité ambiante encore bien accrochée aux pentes. Mais après une telle
semaine, il en aurait fallu plus pour décourager l’équipe des
moniteurs fermement décidés à terminer leur fastidieux travail de
reconnaissance des traces. Tandis qu’une première escouade
retournait batailler sur les pentes d’Argelès-Gazost pour repérer
les meilleures descentes de l’étape n°4 depuis le Soulor, le reste
du peloton s’en allait vers Lourdes à la conquête de la dernière
étape. Dés les premiers tours de roue, il fallut composer avec une
topographie tourmentée des rives de la rivière, des chemins tout
simplement avalés par les eaux et des marres dignes de petites mers
intérieures. Finalement, à Lourdes, après un rapide passage à la
Grotte de Massabielle, de nouveaux espoirs naissaient et les
vététistes trouvaient la force de gravir (par le funiculaire) le Pic
du Jer pour s’exercer sur les pistes spécialement aménagées pour le
VTT, théâtre de nombreuses compétitions internationales de descente,
d’enduro ou même de cross-country. Après ce petit intermède ludique
et la rencontre avec quelques vététistes locaux bien sympathiques,
l’équipe repartait via le sanctuaire vers le lac puis le chemin
Henri IV en crête après de basculer vers Baudreix, bouclant ainsi la
boucle après près de 84 km parcourus dans la journée. Une belle
performance qui conclut 5 jours d’une belle expérience humaine,
sportive et climatique avant d’accueillir tous les participants du
raid dés
ce dimanche 17 juin pour 5 jours de nouvelles aventures partagées.
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