Les reconnaissances du Raid VTT Béarn et Bigorre, c’est parti !
Hum, ... comment dire ?? Merveilleuse région que ces piémonts pyrénéens entre coteaux du Jurançon et premières pentes de l’Ossau à quelques encablures seulement de l’océan. A la coutume, cette configuration géographique particulière peut occasionnellement attirer quelques précipitations que les autochtones qualifient de «passagères », mais cette année, point de chauvinisme territorial, on sent dans la voix de nos hôtes une profonde lassitude : voilà deux mois qu’il ne cesse ici de déluger comme dans une bonne partie du sud de la France. Tous les gaves sont en crue et charrient des eaux boueuses, la nature arbore les couleurs d’une forêt équatoriale alors que l’herbe devrait à cette époque commencer à tirer vers le jaune. La faute à qui ? Certains climatologues évoquent le dérèglement des saisons, d’autres un anticyclone résolument calé sur la Scandinavie empêchant les dépressions de suivre leurs traditionnelles trajectoires sur les contrées de nos amis anglo-saxons plus coutumiers que nous de cette humidité permanente. Les mêmes météorologues semblent confrontés à une situation si particulière qu’aucun d’entre eux ne s’aventure à pronostiquer la fin de cet épisode, simplement présenté comme « exceptionnel ». Sans faire preuve d’un optimisme excessif, on pourrait néanmoins penser à présent que plus le temps avance, plus la probabilité qu’un tel événement prenne fin devient grande et – à priori – imminente. Mais en l’espèce, la météo ne nous annonce rien de tel, en tout cas pas tout de suite, peut être pour la fin de semaine avec des pressions qui enfin remontent et des vents qui s’orientent du bon côté, laissant poindre l’espoir de quelques rayons de lumière plus durables. Pour l’heure en tout cas, l’équipe des moniteurs stagiaires du CREPS, pour qui rouler sous la pluie est presque devenu la routine, continue vaille que vaille ses reconnaissances. Ils nous annoncent d’ores et déjà que même avec une amélioration de la situation, les sols resteront mous et probablement glissants invitant toute l’équipe du raid à s’équiper en conséquence, monture et pilote. Quant aux paysages, les moniteurs sont unanimes, même partiellement voilées sous des volutes de brumes et de nuages bas, ce territoire offre un environnement authentique qui mérite vraiment le détour. Accueillie par Claude Ypas, au centre nautique de Soeix Oloron, toute l'équipe affine les tracés carto, arpente les chemins de la région pour en extraire les meilleurs itinéraires et ainsi valider les options minutieusement préparées