Raid
VTT entre Béarn et Bigorre – J3 - mercredi 20 juin 2018 - Enfin, une
étape sous le soleil pyrénéen
Dans ce pays de montagnes aux pentes abruptes et aux vallées reculées sommeille des légendes séculaires auxquelles les habitants sont très attachés. Afin de perpétuer la mémoire de cette histoire aussi riche qu’étonnante, chaque vallée dispose d’un conteur, personnage atypique viscéralement ancré dans les cultures et la tradition orale de ce pays au caractère bien trempé. C’est pour faire partager aux participants du raid cette immersion au cœur de la montagne que les moniteurs avaient convié Jean-Marc, un conteur
des cimes au verbe imagé et à l’accent prononcé. Grâce à un talent d’orateur hors normes, celui-ci sut littéralement captiver son auditoire et emmener avec lui toute l’assemblée. Dans le cadre très chaleureux du gîte des amis du Béost, Claire offrit ensuite à ses convives d’un soir la Garbure, un repas local traditionnel qui ravît les cyclistes fin gourmets et permit de refaire le plein d’énergie avant l’étape redoutée du lendemain vers le Soulor. Au petit matin, sans doute pour remercier nos voyageurs de leur attention portée à la culture locale, le ciel fut uniformément bleu et le soleil éclairait déjà les cimes, révélées enfin pour la première fois depuis plus de 10 jours. Dans ces conditions, l’ascension du Col de Louvie par la terrible côte de Listo, avec ses pentes à plus de 20 %, fut presque une formalité et les trois groupes ne tardaient pas à basculer de l’autre côté vers la vallée de l’Ouzoum jusqu’à Ferrières pour le
pique-nique. S’en suivit alors la seconde ascension du jour non moins difficile via Arbéost, celle du Soulor, pour rejoindre dans un cadre somptueux le
gîte du Soulor installé aux pieds du Grand Gabizos (alt. 2692 m). Accueillis à près de 1500 mètres d’altitude dans un chalet très confortable, toute l’équipe fut alors soignée par les talents culinaires de Valérie et Marianne, elles aussi ambassadrices passionnées de leur territoire et soucieuses d’un accueil de qualité. A présent, depuis les hauteurs, l’équipe s’apprête à redescendre des montagnes pour retrouver bien plus bas la ville de Lourdes sur les rives du Gave de Pau par un itinéraire soigneusement préparé par les moniteurs stagiaires.
|