Un cabotage précis le long de la Côte Sauvage - 5,34 milles -
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Si le vent s’est aujourd’hui maintenu à l’est comme annoncé, il fut toutefois un peu plus fort que prévu soulevant un bon clapot même à la côte sous le vent cumulé à une houle de sud sur une période de 10 à 11 secondes, de quoi générer de belles déferlantes sur les rochers acérés. Malgré les reconnaissances de la veille, le cabotage le long de la côte Sauvage entre Beg er Lan et Penthièvre s’avéra plus sportif que les moniteurs stagiaires du CREPS Rhône-Alpes ne l’avaient envisagé lors de la préparation de la route. Il fallut choisir entre la tentation de raser les cailloux à l’abri du vent et éviter les déferlantes en choisissant une trajectoire plus au large mais plus exposée au fort vent d’est. Dans cette situation, le guide doit choisir un cap idéal en ayant au préalable longuement observé les mouvements de la houle dans le passage retenu afin d’éviter le piège d’une soudaine série de vagues déferlantes après une période d’acalmie. Dans l’anse de Port Bara, Port Rhu et Porz Guen notamment, fameux sport de surf, très fréquenté, la flottille dut ainsi passer assez largement au-delà de la zone de cassure des vagues qui en déferlant soulevaient de jolis panaches d’écumes parfois auréolés d’un bel arc-en-ciel. Cette mise en situation de cabotage le long d’une côte aussi exposée que la Côte Sauvage de Quiberon fut appréciée par les moniteurs stagiaires qui purent ainsi comprendre l’importance avec un groupe le choisir la meilleure trajectoire en privilégiant toujours la sécurité sans trop allonger les distances à parcourir ni aseptiser l’itinéraire proposé..
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