Un train dépressionnaire sur la Méditerranée
Les moniteurs stagiaires de la formation kayak de mer du CREPS
Rhône-Alpes ont beau scruter le baromètre, celui-ci refuse
obstinément de s’élever au-dessus des 1000 hPa. Cette semaine, la
ville de Marseille présentée comme l’une des villes les plus sèches
de France n’est plus que la légende d’elle-même, un régime incessant
de grains parfois accompagnés d’orages violents arrose abondement
les Calanques sans aucun espoir pour l’instant qu’un anticyclone ne
vienne chasser cette nébulosité persistante. Après la tempête Jana
de ces derniers jours, c’est même une nouvelle tempête baptisée
cette fois Konrad qui s’approche rapidement par l’Atlantique.
L’équipe s’est donc résignée à naviguer sous une alternance de
pluies plus ou moins soutenues et de rares éclaircies. Ce climat,
bien que tourmenté, n’est pas de nature à perturber l’envie du
groupe de poursuivre sa découverte de l’activité et de son contexte.
C’est dans cet esprit que le groupe a rencontré ce matin un agent du
Parc national des Calanques afin que chacun puisse mesurer les
enjeux de conservation d’un patrimoine naturel aussi sensible que
celui des Calanques. Les débats furent très riches et constructifs
et permirent d’apprécier l’importance d’un travail de concertation
et d’échanges permanent avec le Parc afin de concilier la richesse
sociale des activités de pleine nature dont le kayak de mer avec la
conservation des espaces naturels. Après quoi, devant la Madrague,
en rade de Marseille, la flottille a repris la mer avec Jérémie de
Raskas Kayak pour expérimenter les manœuvres de remorquage et les
subtilités particulières de la navigation à bord d’un kayak de mer.
Avec : Raskas
Kayak
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